S’il y a des milliers d'années, le roi Salomon nous enseignait déjà « avec la ruse, vous ferez la guerre », nous ne pouvions même pas imaginer l’histoire qui va suivre.
Les forces de défense israéliennes comptent parmi leurs rangs de nombreux officiers, commandants et héros militaires bédouins, citoyens arabes israéliens, qui parlent couramment la langue arabe.
L’un d’eux est l’officier « H », connu pour son courage et son professionnalisme.
« Je suis sorti avec mes soldats et j'ai réalisé que des raids avaient lieu contre des villages, a-t-il déclaré, à ce moment-là, j'ai pensé que nous n’avions plus rien à faire à la base de Reim. Je ne pensais pas qu'ils nous atteindraient ».
Le capitaine « H » est sorti pour porter secours aux kibboutz qui avaient besoin d’aide, mais lorsqu'il a atteint la route, il n’y avait plus de doute quant à ce qui allait se passer. « Soudain, des fragments de balles ont touché la route, de là ils ont rebondi dans ma direction et m'ont touché ». L'officier « H » combattit farouchement et élimina les terroristes, avant de recevoir l'ordre de regagner sa base, où les soldats seraient bientôt en danger.
« Nous avons réalisé qu'un seul camp resterait en vie et nous devions tout faire pour être dans ce camp - c'était soit nous, soit eux », a-t-il déclaré. Il a donc enlevé sa chemise d'uniforme, est resté vêtu d'un tricot blanc et a commencé à crier aux terroristes en arabe : « Venez, venez par-là ! ».
« Je connais l'arabe et je connais aussi l'accent des Arabes de Gaza », a-t-il déclaré à ce propos. Lorsque les terroristes l'ont approché parce qu'ils pensaient qu'il faisait partie de leur escouade, l’officier leur a tiré dessus continuellement jusqu'à ce qu'il en élimine un grand nombre et les empêche de s'emparer de la base.
Il a sauvé plusieurs vies, non seulement lors de cette rencontre, mais aussi plus tard, quand il a localisé 16 jeunes qui s'étaient enfuis de la fête qui avait lieu à proximité et leur a fourni un abri, de la nourriture et de l'eau.
Lorsqu'on a demandé à l’officier « H » s’il n'avait pas eu peur de ne pouvoir revenir auprès de sa famille après les combats, il a simplement répondu :
« Mon travail consiste à protéger les civils et les soldats, et si cela est mon rôle, qu’il en soit ainsi ».
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